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25/12/2010

Vers un nouveau Jeu politique Français ?

Le philosophe Alain de Benoist tiendra une conférence dans la région toulousaine,

le 14 Janvier 2011.

Le thème de la conférence sera sur le nouveau jeu politique français.

Pour plus de précisions et renseignements : espritrebelletoulouse@yahoo.fr

ou 06 34 42 66 18

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01/12/2010

Rébellion 44 Disponible !

 

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Sommaire du numéro

P04EDITO

Travail salarié et Capital

Idéologie et praxis

P06SOCIETE

Sécurité collective

et responsabilité individuelle

P08DOSSIER

>Entretien avec Michel Drac :

La stratégie du Choc

>P12Entretien avec Alain De Benoist :

A l’aube d’un nouveau Monde ?

>P16Entretien avec Pierre Le Vigan :

Combattre pour une nation Européenne

>P19Nos positions :

Des années décisives !

P20FIGURE

Panait Istrati :

L’homme révolté

P22CULTURE

Mystiques, bandits et révolutionnaires :

Petites histoires des hors-la-loi brésiliens

 

Disponible contre 4 euros à notre adresse :

Rébellion c/o RSE BP 62124 31020 TOULOUSE cedex 02.

 

25/10/2010

La banlieue désintégrée

Nous reproduisons ici l'éditorial du dernier numéro d'Eléments, actuellement en kiosque, intitulé "La banlieue désintégrée" et signé Robert de Herte.

Dans les années 1950, Robert Lamoureux chantait: «Banlieues, banlieues, paradis des gens heureux». C'était la banlieue «populaire», proche du faubourg, chantée par Jacques Prévert et René Fallet, photographiée par Édouard Boubat et Robert Doisneau. Celle des réseaux d'entraide et de solidarité entre «gens de peu». Un demi-siècle plus tard, la banlieue tend à devenir synonyme d'enfer pour une population de sans-espoir, faite d'otages et de témoins impuissants. C'est qu'entre-temps les banlieues ont été transformées en décharges où l'on a rejeté, expulsé à la périphérie, tout ce que l'on ne voue lait pas voir - déchets urbains et « hommes en trop» - dans des grandes villes transformées en dortoirs pour cadres supérieurs et néo-petits-bourgeois «branchés». Autant dire un centre de tri de l'humanité par le capitalisme tardif.

Aujourd'hui, du fait de l'immigration, le problème des banlieues se ramène pour la droite à un problème ethnique, pour la gauche à un problème social. La vérité est que les deux aspects sont indissociables, mais surtout que le phénomène des banlieues va bien au-delà. C'est dire qu'on ne peut l'appréhender en s'en tenant, d'un côté à la « culture de l'excuse», de l'autre aux fantasmes sur 1'«islamisation». Il ne faut en effet pas confondre les communautés au sens sociologique et au sens politique. Les banlieues ne se composent pas tant de «communautés» organisées que d'un caravansérail de populations différentes artificiellement juxtaposées. Celles-ci ne se divisent pas non plus de façon manichéenne entre discriminants et discriminés, possédants et dépossédés. Tout ne s'y résume pas à un problème de surveillance et de contrôle, à la façon dont on surveillait les «classes dangereuses» à l'époque où l'habitat constituait une forme de discipline sociale.

Nous l'avons déjà dit ici même, les «jeunes des cités» ne remettent nullement en question le système qui les exclut. Ils cherchent moins la reconnaissance qu'un raccourci vers l'argent, qu'un branchement plus direct sur les réseaux du profit. Quoi qu'aient pu en dire certains sociologues, rien de moins contestataire que la violence des banlieues - violence brute, manifestation de mauvaise humeur convulsive qui ne s'assortit ni d'un discours politique ni de l'ombre d'une revendication. Ce n'est pas une révolte du «rien» au sens de: «Nous ne sommes rien, soyons tout! », c'est une révolte pour rien, et qui ne débouche sur rien. Les bandes de crapules qui règnent par le trafic, la violence et la terreur sur les populations des quartiers «sensibles» sont plutôt la dernière incarnation en date de ce que Marx appelait le lumpenprolétariat. «Le lumpenprolétariat, disait Engels, cette lie d'individus corrompus de toutes les classes, qui a son quartier général dans les grandes villes, est le pire de tous les alliés possibles». Les « racailles» n'aiment pas le populo, mais le pognon. Leur modèle, ce n'est pas l'islam ou la révolution. Ce n'est pas Lénine ou Mahomet. C'est Al Capone et Bernard Madoff. (Délinquance pour délinquance, il faut d'ailleurs rappeler que celle des grands prédateurs financiers en col blanc fait chaque jour plus de dégâts que celle de toutes les racailles» de banlieues réunies) . A une époque où l'économie criminelle est devenue un sous-produit de l'économie globale, leur seule ambition est de recycler à la base, de façon brutale, des pratiques qui règnent déjà au sommet. De devenir les «golden boys des bas-fonds» (Jean-Claude Michéa).

Les «jeunes des banlieues», dont on dénonce partout le refus ou l'incapacité de s'intégrer dans la société, sont de ce point de vue parfaitement intégrés au système qui domine cette même société. Présenter la délinquance des jeunes comme le résultat mécanique de la misère et du chômage, c'est s'épargner de voir ce qui, dans la logique même du système d'accumulation du capital légitime en profondeur leur attitude: des valeurs exclusivement tournées vers le profit et la réussite matérielle, le spectacle de l'argent facile, dont l'exemple vient d'en haut. C'est du même coup masquer la violence inhérente aux rapports sociaux propres au système capitaliste – le retour d'un capitalisme sauvage, auquel répond logiquement la nouvelle sauvagerie sociale. La désintégration des banlieues résume à elle seule la décomposition du monde occidental. Elles sont le symptôme d'une dé-liaison sociale, d'une dissociation généralisée. L'échec de 1'« intégration» ne résulte pas seulement de l'absence de volonté de s'intégrer, mais aussi de la disparition de tout modèle expliquant pourquoi il faudrait s'intégrer. Et d'ailleurs, s'intégrer à quoi? Un pays, une société, un système de valeurs, un supermarché? «Une société elle-même en voie de désintégration n'a aucune chance de pouvoir intégrer ses immigrés, écrivait Jean Baudrillard, puisqu'ils sont à la fois le résultat et l'analyseur sauvage de cette désintégration». Les immigrés souffrent d'une crise d'identité dans une société qui ne sait plus elle-même qui elle est, d'où elle vient ni où elle va. On s'étonne qu'ils méprisent le pays où ils vivent, mais ce pays est incapable de donner de lui-même une définition. On veut que les «jeunes» aiment une France qui, non seulement ne les aime pas, mais ne s'aime plus.

A une époque où plus de 50 % de la population mondiale vit désormais dans les villes, et plus du tiers des citadins dans des bidonvilles, il n'est par ailleurs pas exagéré de parler de «banlieuisation» du monde. Partout, en effet, sont à l'œuvre les mêmes tendances d'urbanisme antisocial qui ont abouti aux banlieues actuelles.

La« banlieue» d'aujourd'hui ne se comprend que si l'on est conscient de la profonde mutation qui, à l'époque de la modernité tardive, a affecté la ville. La grande métropole a cessé d'être une entité spatiale bien déterminée, un lieu différencié, pour devenir une «agglomération», une zone dont les métastases («unités d'habitation», «grands ensembles» et «infrastructures») s'étendent à l'infini en proliférant de manière anarchique dans des périphéries qui glissent lentement dans le néant. Henri Lefebvre parlait d'un nécessaire «droit à la ville ». Mais la grande ville n'est plus un lieu. Elle est un espace qui se déploie grâce à la destruction du site et à la suppression du lieu. Elle est dé-mesure et il-limitation. Elle est pure extension, c'est-à-dire dé-localisation au sens propre. C'est en ce sens qu'elle réalise l'idéal de l'urbanisme comme technique historiquement associée à l'invention de la perspective, c'est-à-dire à la géométrisation intégrale de l'espace, et du rationalisme fonctionnel, c'est-à-dire de l'hygiénisme appliqué à l'architecture, qui aboutit au déploiement de l'espace systématisé.

Comme l'écrit Jean Vioulac, l'urbanisation «n'est plus l'installation de l'homme dans le site de la ville, c'est-à-dire dans un centre, un pôle à partir duquel le monde puisse se déployer et faire sens. La banlieue se définit par l'absence de pôle, elle est un espace urbain qui a rompu les amarres avec son, ancien centre sans pour autant se reconstituer elle-même à partir d'un centre. La ban-lieue est bannie de tout lieu, elle est le bannissement même du lieu [ ... ] Elle est l' ápolis redoutée par Sophocle». La banlieue est devenue un non-lieu. On y vit (ou on y survit), mais on n'y habite plus. Le drame est que la société actuelle, qui s'en désole, dénonce des maux (urbanisme sauvage et immigration incontrôlée) dont elle est la cause et déplore les conséquences d'une situation qu'elle a elle-même créée.

Robert de Herte (Eléments n°137, octobre-décembre 2010)

13/07/2010

Eléments : La Nouvelle Droite est-elle de Gauche ?

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Voici un numéro important de la revue Eléments que nous conseillons de lire à l'ensemble de nos lecteurs pour découvrir les idées actuelles de la "Nouvelle Droite".

"Trois grandes doctrines politiques concurrentes ont été successivement engendrées par la modernité : le libéralisme au XVIIIe siècle, le socialisme au XIXe siècle, le fascisme au XXe siècle. La dernière apparue, le fascisme, est aussi celle qui a le plus vite disparu. La chute du système soviétique n’a pas mis fin aux aspirations socialistes, ni même à l’idée communiste. Le libéralisme, lui, semble être le grand vainqueur de la compétition. Ce sont en tout cas ses principes, portés par l’idéologie des droits de l’homme, qui dominent au sein de la Nouvelle Classe planétaire et restent aujourd’hui les plus diffusés dans le cadre de la mondialisation. Aucune doctrine n’est intégralement fausse. Elle contient toujours des éléments de vérité. (...)
La 4e théorie politique, celle dont le XXIe siècle a de toute évidence besoin, sera-t-elle une doctrine radicalement nouvelle ou fera-t-elle la synthèse de ce qu’il y avait de meilleur dans celles qui l’ont précédée ? C’est en tout cas à l’ébauche de cette théorie que ce que l’on a appelé la « Nouvelle Droite » n’a cessé, depuis plus de quarante ans, de s’employer". 

Dossier : la Nouvelle Droite est-elle de gauche ?
• "La Nouvelle Droite entre quatre yeux"
Alain de Benoist et Michel Marmin, entretien recueilli par François Bousquet
• "Point de vue d’une autre rive", Costanzo Preve
• "La Nueva Destra est ailleurs !", entretien avec Marco Tarchi

Et aussi...
• Contre les gadgets de destruction massive, par Aurélie Mouillard
• Alexandre Rougé et les naufrageurs du vin, par Pascal Esseyric
• Relire Jean-Pierre Martinet, par Ludovic Maubreuil
• Un héros de snuff movie et un petit lapin, par Frédéric Guchemand
• Non, l’homme n’est pas que ce qu’il bouffe !, par Javier Ruiz Portella
• Marc-Édouard Nabe, écrivain néoplatonicien, par Raphaël Juan
• A quoi rêve Hadewijch ?, par Ludovic Maubreuil
• Thermodynamique de Robert Schumann, par Jean-François Gautier
• L’éternelle actualité de Sophocle, par Éric Werner
• Qu’ont-ils fait du football de ma jeunesse ?, par Robin Turgis
• Jean-Claude Valla était le meilleur d’entre nous, par Alain de Benoist, Michel Marmin et Fabrice Valclérieux

5.50 euros - Disponible en kiosque.

http://www.revue-elements.com/

05/06/2010

Conférence avec Alain De Benoist à Bordeaux

 

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Le 16 juin 2010 à 19h, se tiendra à l’athénée municipal de Bordeaux une grande conférence de l’écrivain et politologue Alain de Benoist, sur le thème "Sortir de l’écologie de marché : Penser la décroissance !"

Penser la décroissance aujourd’hui, c’est démontrer qu’une alternative réelle se construit contre l’économie libérale, un système qui détruit notre cadre de vie et subventionne l’exploitation de masse. Penser la décroissance, c’est démystifier la fausse écologie, celle liée aux intérêts libéraux de l’UE. Penser la décroissance, c’est poser les bases d’une nouvelle réorganisation politique fondée sur le local, ou peut s’établir une réelle démocratie.

N’hésitez pas à faire part de cet évènement à vos connaissances !

* Informations pratiques :

- Quand ? 16 juin 2010 à 19h 
- Ou ? Athénée municipale de Bordeaux 
- PAF : 5 euros

* Site internet :

http://er-aquitaine.hautetfort.com/

* Contact :

aquitaine@egaliteetreconciliation.fr